Politique et société

Sommet de l’élevage : la ministre Annie Genevard se montre à l’écoute des éleveurs

La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, est arrivée au Sommet de l'élevage, jeudi 3 octobre. Entre échanges avec des éleveurs préoccupés et rencontres avec les fédérations et interprofessions, sa déambulation au Zénith de Cournon lui a permis de prendre le pouls du secteur.

Annie Genevard était en viste, jeudi 3 novembre.

La déambulation de la ministre de l’Agriculture a débuté dans le Hall 5 avec une rencontre des représentants de la filière ovine. Parmi leurs principales préoccupations : les conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO), qui touche durement la filière depuis l’été. « Les éleveurs attendent des mesures d'urgence », a expliqué Sylvain Ray, président du syndicat des éleveurs de l'Allier. Si la ministre n’a pas fait d’annonces précises, elle a assuré que des réponses concrètes seront apportées, notamment par le Premier ministre Michel Barnier, dont la visite est prévue ce vendredi. 

Soutien aux éleveurs laitiers

La ministre s'est ensuite entretenue avec les éleveurs laitiers, inquiets à la suite des annonces du groupe Lactalis, qui prévoit de réduire sa collecte de lait en France. Face à leurs attentes, Annie Genevard a souligné l'importance d'un soutien financier et structurel pour accompagner ces filières en difficulté. « Il est essentiel de calibrer les aides au bon niveau pour soutenir les éleveurs face aux crises sanitaires et climatiques », a-t-elle insisté.

L’épineux sujet du loup

« On ne peut pas rester indifférent à la détresse des éleveurs qui perdent des animaux », a déclaré la ministre. Tout en reconnaissant la nécessité de protéger la biodiversité, elle a souligné la douleur des éleveurs confrontés aux attaques de loups sur leur bétail. 

Les jeunes, l’avenir de l’agriculture

Au cours de sa visite, Annie Genevard a pris le temps d'échanger avec des jeunes agriculteurs. Aubert Alexis et Gabriel Rousseau, tous deux élèves au lycée Louis Pasteur-Marmilhat de Lempdes (63), ont partagé leurs ambitions, mais aussi les difficultés administratives auxquelles ils se heurtent. « Nous lui avons surtout demandé de simplifier les démarches administratives, car elles sont bien trop complexes. Le suivi des dossiers est également problématique. Certains jeunes envoient des documents et attendent jusqu'à six mois pour recevoir une réponse. Nous avons aussi insisté sur la nécessité d'un meilleur accompagnement des jeunes qui reprennent des exploitations »