« Nos parents ont su construire leur vie, alors pourquoi pas moi ? »
Au cœur du hall 1, dans l’effervescence du salon de l’agriculture, le JA mag a rencontré Baptiste Poillot, un jeune éleveur passionné.

Devant l’enclos où ses brebis dansent au gré du regard des visiteurs, Baptiste Poillot nous accueille chaleureusement. Il l’affirme haut et fort : « L’élevage est une passion ancrée en moi, héritée d’une famille enracinée dans le terroir bourguignon. »
Faire perdurer le métier au sein de la famille
Aux côtés de ses parents et de son frère, Baptiste gère une exploitation diversifiée : 200 brebis, dont les emblématiques Suffolks à tête noire et Southdown, ainsi que 130 vaches charolaises, fierté locale. « Je ne cherche pas à agrandir à tout prix, mais à préserver un métier viable et authentique », confie-t-il. Son quotidien, rythmé par le travail et l’amour du métier, est une aventure qu’il compte inscrire dans la continuité familiale.
Un regard optimiste sur l’avenir
Loin des discours alarmistes, Baptiste refuse de céder à l’inquiétude. « Il ne faut pas s’effrayer de l’inconnu. Nos parents ont su construire leur vie, alors pourquoi pas moi ? » Ses mots, simples et percutants, traduisent sa confiance assumée dans l’avenir de l’agriculture.
Dans l’effervescence de cette 61ᵉ édition, où tradition et modernité s’entrelacent, Baptiste est à l’image de la nouvelle génération d’éleveurs. Son ambition ? Non pas révolutionner le métier, mais « continuer de vivre de sa passion, en perpétuant un savoir-faire familial transmis de génération en génération ».