Lancement de l’opération « J’aime mes agriculteurs ! »
À l’occasion du Salon de l’agriculture, les ministres de l’Éducation nationale et de l’Agriculture ont donné le coup d’envoi à l’opération « J’aime mes agriculteurs » visant à sensibiliser les plus jeunes au monde agricole.
« Déployée au sein des écoles, collèges et lycées, cette vaste campagne de sensibilisation a pour objectif d’éduquer les élèves aux enjeux actuels du développement durable par la connaissance du monde agricole et de les informer des opportunités de formation dans ce secteur », peut-on lire dans le communiqué de presse corédigé par les deux ministères et publié le mercredi 2 mars.
Au travers de plusieurs initiatives concrètes telles que des journées portes ouvertes dans les établissements de l’enseignement agricole, la mise en place de visites d’exploitation dans le cadre des Journées nationales de l’agriculture (les 17, 18 et 19 juin 2022) ou encore le camion pédagogique #L’Aventure du Vivant, l’opération « J’aime mes agriculteurs » se donne l’objectif de mieux informer et sensibiliser les jeunes aux offres riches et variées que propose le secteur agricole.
Des rencontres avec des agriculteurs
Déployée à l’échelle nationale, cette campagne a également la volonté d’organiser des rencontres entre des jeunes collégiens et lycéens et des agriculteurs, qui pourront venir au sein des établissements expliquer leur métier et ses évolutions.
« L’éducation au développement durable des élèves comme leur orientation ont beaucoup à gagner de passerelles avec l’enseignement agricole, notamment grâce à une relation directe avec le monde agricole et les agriculteurs eux-mêmes », souligne Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.
« L’agriculture est une part de notre identité et de ce qui fait notre nation. Transmettre ce savoir et cette passion dès le plus jeune âge est donc absolument essentiel ; à la fois pour faire perdurer ce lien unique qui nous unit avec les agriculteurs, mais aussi pour attirer de nouveaux jeunes vers les métiers du vivant », affirme pour sa part Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture.