JA et FNSEA lancent un appel au patriotisme alimentaire
À l’approche des fêtes de fin d’année, les deux principaux syndicats agricoles ont alerté, ce mercredi 18 novembre, des risques engendrés par le deuxième confinement sur l’écoulement des productions. Particulièrement menacés, les secteurs de la volaille, des boissons et de l’horticulture.
C’est au travers d’une allocution commune que les représentants JA et FNSEA ont lancé un appel au « patriotisme gastronomique » pour sauver les productions étroitement liées à la période de Noël. « Ensemble, nous lançons un appel vibrant, un cri du cœur à nos concitoyens », déclare Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. « On axe notre communication sur le Mangez Français, car il est gage de qualité, de sécurité et de bonne santé en plus de rendre les territoires vivants », abonde Samuel Vandaele, président des JA.
D’après les représentants de la profession, 100 % des chapons, 50 % des cailles et 20 % des pintades sont vendus entre novembre et décembre chaque année. De la réussite de cette période dépendent fortement ces filières. Tout comme celle du foie gras. Pour les accompagner au mieux, JA et FNSEA travaillent avec les opérateurs de l’abattage/découpe et d’autres transformateurs pour adapter les produits aux restrictions imposées par la Covid-19.
Le fait de ne pouvoir se réunir qu’en nombre réduit induit de repenser les produits. « Un chapon de trois-quatre kilos ça peut faire beaucoup […] On travaille par exemple avec l’industrie de la volaille sur des conditionnements plus petits, plus adaptés », précise Christiane Lambert.
Les filières viticoles, brassicoles et de cidre ainsi que les producteurs de fleurs coupées paient également un lourd tribut avec ce deuxième confinement.
Cet appel s’adresse directement aux consommateurs pour les inciter à acheter des produits français afin de soutenir l’ensemble des acteurs de l’alimentation « avec un grand A ».