Bordeaux : une demande de plan social pour la viticulture
Un millier de viticulteurs unis pour sauver leurs emplois : un million d'hectolitres en trop chaque année mettent en péril la profession.
La solution ? Un crève-cœur mais il faut arracher
L'objectif ? Arracher 15 000ha et avec une prime.
Pourquoi ? Parce que le vignoble bordelais est en surproduction depuis des années, parce que certains ne se versent même pas un salaire, parce que le vin de Bordeaux se fait injustement critiquer. Alors un plan social est demandé.
Cela fait des années que les Jeunes Agriculteurs de Gironde et la FNSEA33 tirent la sonnette d'alarme en voyant le prix du tonneau dégringoler. La viticulture est le premier secteur pourvoyeur d'emploi en Gironde, c'est une économie à part entière qui fait vivre les viticulteurs, mais également bon nombre de personnes au sein de la filière et en dehors : salariés, banquiers, assureurs, fabricants de bouteilles, de bouchons et d’étiquettes, négociants, restaurateurs, bars, secteur du marketing, du tourisme, etc.
Si les viticulteurs ne s'en sortent pas, on ne peut qu'imaginer les conséquences de ce déclin sur l'économie de la Gironde. Si celle-ci décline, quel impact sur la Nouvelle-Aquitaine ? Vous voyez le schéma...
Alors chez JA on y croit ! On propose des solutions, des idées. Et oui cela demande à nos pouvoirs publics de prendre le dossier en main, de s'emparer de la problématique, d'aller secouer le ministère.
Parce que les vignerons girondins sont là, ils ne sont pas les seuls à être en difficulté et nous ne souhaitons pour rien au monde, une situation similaire à celle de nos confères des autres départements français.